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Publié : 17 novembre 2010
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Cérémonie commémorative

Les élèves du collège Jules Michelet : historiens et passeurs de mémoire.
 
Depuis 10 ans, une centaine de collégiens, de 4ème et de 3ème, ont mené des recherches aux Archives départementales, aux Archives municipales, dans les bibliothèques, sur Internet, et ont recueilli des souvenirs et des témoignages.
 
Leur travail a été primé à plusieurs reprises :
· Concours de la résistance (2000 et 2004).
· Prix des " jeunes historiens " des archives nationales (2001 ).
· Prix Ch. et A. Corin pour " l’enseignement de l’histoire de la shoah " (2003).
· Prix de la Nouvelle République, concours " Graine de Reporters " (2005).
 
Ils ont aussi participé aussi :
· A la pose d’un panneau mémoire à l’entrée du collège (2001).
· A l’exposition " une école surgit des archives (2002).
· Au film " Michelet, une école-prison (2006).
 
A travers leurs recherches, ils ont voulu retrouver les racines historiques de leur collège, et surtout, redonner aux personnes emprisonnées de " l’école prison-Michelet (1941-1943) ", une identité, une histoire , afin que nul n’oublie.
 

 
" L’école-prison Michelet " : un tragique lieu de mémoire pendant la Seconde Guerre mondiale.
 
Dès 1941 jusqu’à 1943, l’école primaire Michelet est devenue une prison allemande et un lieu d’internement pour des familles juives, des résistants et des civils, des hommes, des femmes et des enfants.
 
Au cours de l’été 1942, plus de 200 juifs sont arrêtés en Indre-et-Loire, le plus souvent sur la ligne de démarcation, parmi eux, plus de 50 enfants de 4 ans à 18 ans. Leur destin est scellé : " Prison Michelet – La Lande – Drancy – Auschwitz ".
 
En 1943, une vingtaine de résistants sont emprisonnés. La nuit du 13 décembre 1943 est marquée par l’évasion d’une douzaine d’entre eux. Mais d’autres connaissent les camps de concentration et cinq n’en reviennent pas.
 
En 1945, les élèves retrouvent leur école. La vie reprend son cours. C’est le silence sur cet épisode tragique qui serait tombé dans l’oubli sans la mémoire réveillée par les enseignants et les élèves-historiens du collège Michelet.
 
 Les panneaux.
 
La liste des enfants